L'Union générale des travailleurs de Côte d'ivoire (UGTCI) a franchi depuis l'année 2012 une étape importante, à savoir son cinquantenaire. Créée en 1962, la plus vieille formation syndicale de Côte d'ivoire entend frapper un grand coup. C'est dans ce sens que le secrétaire général, M. Joseph Ebagnerin a présidé le mercredi 6 février dernier une importante réunion à la salle annexe de la Bourse du Travail à Treichville avec les secrétaires généraux des syndicats de base d'Abidjan pour préparer cette grande fête. Aux dires du premier responsable du syndicat, la célébration des 50 ans qui devait avoir lieu l'année dernière a été repoussé en 2013 à cause des nombreux problèmes qui ont secoué la centrale. Avec le calme qui prévaut, il a annoncé le lancement des activités pour le mercredi 19 mars prochain. Ce jour-là, un panel sera organisé autour de deux conférences inaugurales afin de comprendre l'histoire de l'UGTCI. La première conférence sur le thème : «L'histoire du syndicalisme ivoirien » sera prononcée par le tout premier secrétaire général de l'UGTCI, Lambert Amon Tanoh. Quant à la deuxième conférence, elle sera dite par le président du Conseil économique et social, M. Marcel Zadi Kessi et portera sur : «Le syndicalisme au service du développement ». Des journées portes ouvertes suivies d'expositions photos UGTCI, des stands de présentation de syndicats, de partenaires de logement, de la santé en entreprise et de la mutualité se tiendront du 20 au 24 mars. Une cérémonie de décoration des travailleurs membres de la centrale aura Heu le 28 mars. Le 30 mars est réservé à la soirée humoristique. Et le clou de la manifestation est la soirée gala le samedi 6 avril au palais des congrès de l'hôtel Ivoire. Selon M. Akanza Koffi, chargé de la coordination, le mois de février permettra à toutes les commissions déjà à pied d'œuvre de peaufiner leurs stratégies afin d'être prêtes en mars prochain. Cette rencontre a été une occasion pour le secrétaire général de l’UGTCI, en attendant la position officielle de la centrale, de dire personnellement un mot sur la grève qui paralyse, depuis lundi dernier, les secteurs santé et éducation. «C’est une démarche légitime mais, il faut savoir raison garder », a-t-il souligné.
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